Version 2+ : une nouvelle impulsion donnée au plan Ecophyto
Résumé de l’article à retrouver sur le site du ministère en charge de l’agriculture.
Les ministres ont tout d’abord examiné les résultats du plan ECOPHYTO et ont constaté que les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous.
Ces résultats confortent la nécessité de donner une nouvelle impulsion au plan ECOPHYTO et de mettre en œuvre des actions complémentaires à celles déjà engagées. C’est tout l’objet du plan d’action sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante aux pesticides qu’ils ont présenté le 25 avril dernier et du plan d’action de sortie en trois ans du glyphosate présenté le 22 juin dernier.
Les ministres ont donc examiné lors de ce COS, la version 2+ du plan Ecophyto, qui actualise et renforce le plan Ecophyto II en intégrant les actions engagées dans le cadre de ces deux plans. Le plan Ecophyto 2+ sera soumis à la consultation publique à l’automne prochain et publié avant fin 2018.
Le COS a fait ensuite le point sur la mise en œuvre du plan d’actions sur les produits phytopharmaceutiques.
Pour ce qui est de la sortie du glyphosate, la task force a été constituée pour finaliser d’ici la fin de l’année le centre de ressources sur les alternatives et sera accessible à chaque agriculteur. Le déploiement de ces alternatives fait partie des priorités du plan Ecophyto 2+.
Enfin, pour ce qui est des néonicotinoides, compte tenu de l’évolution réglementaire des substances actives au niveau national et européen, et des conclusions du rapport de l’Anses publiées fin mai, les ministres ont annoncé que seules quelques rares dérogations aux interdictions décidées sont envisageables.
Principales décisions
- Cibler les actions de recherche appliquée et de transfert de l’innovation ainsi que le déploiement des collectifs d’agriculteurs, dans le cadre des 71 M€ de crédits annuels nationaux et régionaux mobilisés au titre d’ECOPHYTO.
- Mobiliser les outils du Grand Plan d’Investissement pour accompagner les priorités d’Ecophyto II+.
- Prioriser un programme de recherche à hauteur de 30 millions d’Euros.
- Encourager la substitution du glyphosate dans le cadre du renouvellement, par l’Anses, des autorisations de mise sur le marché de produits contenant du glyphosate. Elles seront délivrées dans un premier temps pour une durée n’excédant pas 3 ans.
- N’accorder que quelques rares dérogations aux interdictions décidées en matière de néonicotinoïdes.